L’accord NAO 2025, qui est entré en vigueur dans l’entreprise au 1^er jan­vier 2025, nous a privé-es de l’augmentation de salaire que nous étions en droit d’espérer compte tenu des excel­lents résul­tats finan­ciers de l’entreprise. Face à cette injus­tice, SUD-Rail Captrain appelle l’ensemble des salarié-es de l’entreprise à la mobi­li­sa­tion, par la grève recon­duc­tible illi­mi­tée, à par­tir du lun­di 20 jan­vier 2025 à 0h, afin d’obtenir une aug­men­ta­tion sup­plé­men­taire du salaire de base !

Nous vou­lons du salaire !

Maintenant que tout le monde a bien dépen­sé sa prime « PV », qu’il n’en reste déjà défi­ni­ti­ve­ment plus rien, que tout le monde com­mence à s’apercevoir de l’arnaque de cette prime par rap­port à du salaire, et après consul­ta­tion de ter­rain de presque tous les sites de l’entreprise, SUD-Rail Captrain est en mesure d’affirmer qu’il est l’heure d’aller cher­cher le salaire que nous méri­tions dans cette hon­teuse NAO 2025 !

Une seule reven­di­ca­tion tout à fait rai­son­nable et acces­sible : l’augmentation sup­plé­men­taire de 100 euros des salaires de base men­suels bruts de tou-tes les salarié-es des classes 1 à 5.

L’AG de la NAO ne suf­fit pas. Et nous ne sommes pas dupes de cette PPV à 1000 euros qui n’a ser­vi qu’à pas­ser de la pommade !

Nous ne deman­dons pas la lune, seule­ment une véri­table rému­né­ra­tion de notre tra­vail adap­tée aux moyens de l’entreprise.

L’entreprise a réa­li­sé des béné­fices nets records sur l’année 2024 (ce sera peut-être plus de 4 mil­lions), des divi­dendes ont été ver­sés à l’actionnaire, le chiffre d’affaires et les béné­fices ne cessent de croître depuis des dizaines d’années. C’est une entre­prise solide qui a de l’argent !

Nous vou­lons du salaire brut, une rému­né­ra­tion garan­tie à vie en contre­par­tie du tra­vail fourni !

Nous avons des cré­dits immo­bi­liers à rem­bour­ser sur des dizaines d’années, et/ou tou­jours plus de dépenses vitales pour nos enfants, nous devons affron­ter un monde ren­du de plus en plus dur à vivre à cause d’un sys­tème éco­no­mique qui nous coûte de plus en plus cher : nous vou­lons un ave­nir plus serein !

Nous vou­lons du salaire brut, parce que nous ne vou­lons pas vivre notre retraite avec une pen­sion de misère !

Nous vou­lons une entre­prise de qua­li­té où le salaire de base donne envie aux salarié-es d’envisager un ave­nir dans cette entre­prise plu­tôt que de démis­sion­ner, et qui donne envie aux nou­velles géné­ra­tions de venir exer­cer nos métiers avec nous plu­tôt que de fuir le fer­ro­viaire ou d’aller chez les concurrents !

En grève à par­tir du lun­di 20 jan­vier à 0h !

Il y a de l’argent dans l’entreprise : c’est donc le moment d’agir, de se mobi­li­ser pour aller le cher­cher ! Nous ne pou­vons pas res­ter sans rien faire car cela revien­drait à lais­ser la direc­tion nous pri­ver de salaire à chaque pro­chaine NAO, à per­sis­ter dans sa poli­tique de primes « one-shot », alors même que l’argent est là grâce à notre tra­vail et que l’entreprise a toutes les rai­sons de miser sur sa sta­bi­li­té pour les années qui viennent.

Pour obte­nir cette aug­men­ta­tion de salaire méri­tée, il n’y a pas d’autre moyen que l’arrêt total du tra­vail pour contraindre la direc­tion à se remettre autour de la table.

SUD-Rail Captrain appelle à une grève recon­duc­tible illi­mi­tée, recon­duite toutes les 24 heures sur déci­sion quo­ti­dienne des gré­vistes, et qui ne s’arrêtera que lorsque nous aurons obte­nu satisfaction !

Chaque jour, la direc­tion aura ain­si la pos­si­bi­li­té d’arrêter le mou­ve­ment en répon­dant favo­ra­ble­ment à notre reven­di­ca­tion. Elle serait irres­pon­sable de ne rien lâcher et de lais­ser pour­rir la situation !

SUD-Rail Captrain appelle à une grève effi­cace où chaque gré­viste doit avoir un impact, direct ou indi­rect, sur le plan de transport.

Dans la mesure où il n’y a pas l’obligation d’un pré­avis de grève dans le sec­teur pri­vé et dans les entre­prises qui ne sont pas char­gées de la ges­tion d'un ser­vice public, il est impé­ra­tif de ne jamais pré­ve­nir son chef que l’on va faire grève : il faut évi­ter d’être remplacé-e ! Prévenir son chef n’a aucun inté­rêt puisque, une fois remplacé-e, seul-e le/la gré­viste va perdre de l’argent, et pas l’entreprise…

Plus les gré­vistes seront nombreux/ses, plus il y aura de trains plan­tés, plus le mou­ve­ment de grève sera de courte durée et la vic­toire plus rapi­de­ment acquise dans l’intérêt général !

En sou­tien, nous appe­lons les non-grévistes à refu­ser les modi­fi­ca­tions tar­dives de plan­ning qui ne répondent pas aux délais de pré­ve­nance fixés par les accords col­lec­tifs en vigueur.

Nous appe­lons à une par­ti­ci­pa­tion mas­sive ! Il vaut mieux perdre quelques cen­taines d’euros main­te­nant pour en obte­nir plus à vie : c’est une évi­dence économique.

Tous les jours, en fin de mati­née, SUD-Rail Captrain infor­me­ra les salarié-es de la recon­duc­tion ou non de la grève sur sa chaîne WhatsApp. Rendez-vous des­sus dès main­te­nant via le lien et cli­quez sur « suivre » !

SUD-Rail Captrain appelle à la grève dans l’entreprise du lun­di 20 jan­vier à 0h jusqu’au mar­di 21 jan­vier à 12h, puis à recon­duire la grève toutes les 24 heures jusqu’à la victoire !