Dans le cadre du mou­ve­ment social en cours et des nou­velles jour­nées déci­sives de grèves natio­nales inter­pro­fes­sion­nelles appe­lées ces mar­di 7 février et same­di 11 février par l’ensemble des confé­dé­ra­tions syn­di­cales de salariéEs, concer­nant le pro­jet de contre-réforme du sys­tème de retraites vou­lu par Macron et son gou­ver­ne­ment, SUD-Rail Captrain appelle les salariéEs de l’entreprise à la mobi­li­sa­tion, par la grève, du 6 février à 10h jusqu’au 8 février à 13h, puis du 10 février à 12h jusqu’au 12 février à 18h, et par la mani­fes­ta­tion de rue les 7 et 11 février, pour reven­di­quer le retrait de ce pro­jet néfaste.

Plus de jamais, nous pou­vons gagner !

La mobi­li­sa­tion popu­laire s’est ampli­fiée entre le 19 jan­vier – 2 mil­lions de manifestantEs – et le 31 jan­vier qui a vu défi­ler plus de 2,5 mil­lions de per­sonnes dans les rues du pays. Si l’on en croit par ailleurs les chiffres du gou­ver­ne­ment, il s’agit de la plus forte mobi­li­sa­tion des trente der­nières années en France ! Ce pro­jet de contre-réforme est mas­si­ve­ment reje­té. Le gou­ver­ne­ment va être contraint de recu­ler si le mou­ve­ment social tient bon et conti­nue à s’intensifier.

Les travailleurs/euses n’acceptent pas cette injus­tice mépri­sante qui consiste d’une part à nous faire tra­vailler 2 ans de plus, alors que par­tout les condi­tions de tra­vail se dégradent, que les corps ne tiennent pas plus long­temps en bonne san­té, que le monde du tra­vail est deve­nu ingrat, sans recon­nais­sance, et que le pro­duc­ti­visme à tout prix, la concur­rence géné­ra­li­sée, ont fait perdre tout sens à ce que l’on fait au tra­vail ; et d’autre part, à nous faire coti­ser 2 ans de plus, nous qui « per­dons notre vie à la gagner », nous qui pro­dui­sons toutes les richesses du pays, qui sommes accu­lés par des bas salaires et une infla­tion record, quand la classe domi­nante ne cesse de se gaver de pro­fits et de divi­dendes, d’exils fis­caux, d’exonérations de coti­sa­tions, à coups de milliards !

Et ces poli­ti­ciens au ser­vice du patro­nat qui se pensent tou­jours au-dessus de la loi… Comme un scan­dale de plus, Dussopt, le ministre du Travail en pre­mière ligne pour défendre cette contre-réforme, est soup­çon­né par le Parquet natio­nal finan­cier d’un délit de favo­ri­tisme sur un mar­ché tru­qué au pro­fit d’une multinationale.

Nous devons jeter toutes nos forces et nos moyens dans cette bataille que nous pou­vons gagner. A défaut, à 60 ans, il sera trop tard pour le regret­ter. D’autant plus que si Macron et son gou­ver­ne­ment réus­sissent à faire pas­ser cette contre-réforme, d’autres vont suivre dans les pro­chaines années, selon les vœux de la classe domi­nante elle-même (MEDEF, LR) pour qui cette contre-réforme n’est pas suf­fi­sante… Gagner cette bataille défen­sive est le seul moyen d’imposer ensuite des réformes pro­gres­sistes, dans l’intérêt des travailleurs/euses et de la population !

Dans la jeu­nesse, il est pré­vu le blo­cage des lieux d’études, lycées, uni­ver­si­tés, le 7 février. Dans le sec­teur de l’énergie, au sein de l’entreprise publique EDF et des autres entre­prises gazières, les travailleurs/euses appellent à la grève pour les 6, 7 et 8 février. Chez TotalEnergies, ce sera un mou­ve­ment de grève de 48 heures, les 7 et 8 février. Les aéro­ports seront mobi­li­sés le 7 février, tout comme le sec­teur de la san­té les 7 et 11 février. A La Poste, ce sera aus­si les 7 et 8 février. Dans les trans­ports, la SNCF connai­tra une grève de 48 heures, les 7 et 8 février.

Le sec­teur pri­vé peut s’engager plus mas­si­ve­ment pour faire plier défi­ni­ti­ve­ment le gou­ver­ne­ment. Les mani­fes­ta­tions du 11 février, ali­men­tées par la popu­la­tion qui ne tra­vaille pas le same­di, peuvent être encore plus mas­sives. Participons à ces moments his­to­riques, jusqu’à la vic­toire, pour nous et pour nos enfants !

SUD-Rail Captrain appelle à la grève dans l’entreprise du lun­di 6 février à 10h jusqu’au mer­cre­di 8 février à 13h, puis du ven­dre­di 10 février à 12h jusqu’au dimanche 12 février à 18h, et à rejoindre les mani­fes­ta­tions locales les 7 et 11 février !