Dans le cadre de la jour­née natio­nale d’actions inter­pro­fes­sion­nelles, appe­lée ce jeu­di 16 février par l’ensemble des confé­dé­ra­tions syn­di­cales de salariéEs, concer­nant le pro­jet de contre-réforme du sys­tème de retraites vou­lu par Macron et son gou­ver­ne­ment, SUD-Rail Captrain appelle les salariéEs de l’entreprise à la mobi­li­sa­tion, par la grève, du 16 février à 0h jusqu’au 17 février à 12h, et par la par­ti­ci­pa­tion aux actions et/ou mani­fes­ta­tions de rue le 16 février, pour reven­di­quer le retrait de ce pro­jet néfaste.

Nous n'allons rien lâcher !

Après un 19 jan­vier qui a réuni 2 mil­lions de per­sonnes dans les rues du pays, un 31 jan­vier qui en a réuni 2,8 mil­lions, un 7 février qui en a réuni à nou­veau 2 mil­lions, puis un 11 février qui en a réuni 2,5 mil­lions, le mou­ve­ment social contre ce pro­jet de contre-réforme du sys­tème des retraites est his­to­ri­que­ment mas­sif. C’est un très haut niveau d’implication popu­laire qui tient, et qui va sans nul doute tenir, dans la durée.

Des son­dages d’opinion révèlent même une hausse du rejet mas­sif : plus de 70% de la popu­la­tion, et désor­mais près de 90% des travailleurs/euses, contestent ce pro­jet injuste et brutal.

Face à un tel mou­ve­ment d’ampleur, déter­mi­né, qui affiche clai­re­ment sa volon­té sur le mode de la « force tran­quille », n’importe quel gou­ver­ne­ment un tant soit peu démo­cra­tique écou­te­rait et reti­re­rait pure­ment, sim­ple­ment et immé­dia­te­ment un tel pro­jet mas­si­ve­ment reje­té par la population.

Mais Macron et son gou­ver­ne­ment, de même que les dépu­tés de la « majo­ri­té », font le choix de la sur­di­té et du mépris. Ils font le choix de la pos­ture irres­pon­sable, qui oblige le mou­ve­ment social à chan­ger de nature dans les pro­chaines semaines.

Si quatre mani­fes­ta­tions natio­nales inter­pro­fes­sion­nelles mas­sives, en l’espace de trois semaines, ne suf­fisent pas à faire entendre rai­son à ces poli­ti­ciens au ser­vice du patro­nat, alors force est de mon­ter d’un cran ! Seuls Macron et son gou­ver­ne­ment en seront responsables.

Le mou­ve­ment va se durcir !

Si le gou­ver­ne­ment et les par­le­men­taires res­tent sourds à la contes­ta­tion popu­laire, l’intersyndicale appel­le­ra les travailleurs/euses, les jeunes et les retraitéEs à dur­cir le mou­ve­ment en met­tant le pays à l’arrêt dans tous les sec­teurs le 7 mars prochain.

Le sec­teur de l’énergie et les cheminotEs ont déjà pré­vu d’appeler à la grève recon­duc­tible à par­tir du 7 mars. Ce sera le com­men­ce­ment d’une phase de blo­cage de l’économie du pays, qu’il fau­dra amplifier.

En rai­son des vacances sco­laires de la région pari­sienne, cette date est loin­taine. C’est pour­quoi l’intersyndicale appelle à une jour­née natio­nale d’actions ce 16 février, afin de conti­nuer à per­sua­der nos proches, nos voi­sins, nos col­lègues, de s’impliquer. Charge aux salariéEs de chaque entre­prise de déci­der les moda­li­tés d’action.

Dans ce cadre, à l’image de l’intersyndicale de la branche fer­ro­viaire, SUD-Rail Captrain appelle à la mobi­li­sa­tion dans l’entreprise par la grève jeu­di pro­chain, en atten­dant l’ouverture d’une nou­velle séquence du mou­ve­ment social à par­tir du 7 mars.

SUD-Rail Captrain appelle à la grève dans l’entreprise du jeu­di 16 février à 0h jusqu’au ven­dre­di 17 février à 12h, et à rejoindre les actions et/ou mani­fes­ta­tions locales le 16 février !