1. Ne nous laissons pas endormir ! Réveillons-nous !
Dans un très long mail envoyé ce 15 janvier à l’ensemble des salarié-es de l’entreprise, suite à l’appel à la grève reconductible à partir du 20 janvier lancé par SUD-Rail Captrain, le Président tente, conformément à son rôle, de dissuader les salarié-es de faire grève. Ce très long mail traduit surtout l’absence de sérénité de la direction. Et pour cause, nous sommes déjà un bon nombre prêt à s’engager dans ce mouvement !
La direction a donné consigne aux chefs de site de sonder chaque agent-e sur sa participation au mouvement. Nous rappelons qu’il n’y a pas d’obligation de prévenance, que chaque salarié-e n’a pas à répondre de ses intentions. Mais la direction a dû s’apercevoir que le nombre de grévistes potentiels est déjà conséquent. D’où la nécessité pour elle de tenter d’endormir tout le monde, de faire peur, pour tenter de dissuader celles et ceux qui hésitent.
Ne nous laissons pas endormir ! Réveillons-nous !
Les salaires sont plus élevés chez DB Cargo, chez Europorte, chez Régiorail, chez Combirail, chez Naviland Cargo, chez CFL, etc. ! Nous devons impérativement nous rapprocher des niveaux salariaux des concurrents !
Une augmentation de 100 euros supplémentaires des salaires de base mensuels bruts ne mettrait absolument pas l’entreprise en danger. Notre travail a réussi à surmonter en deux ans un trou de 6 millions d’euros liée à la période pandémique de Covid-19 : comme le montre la dizaine d’années passées, notre travail réussira sans aucun problème à surmonter une « dépense » supplémentaire de plus d’un million par an. Il n’y a aucune inquiétude à avoir sur ce sujet : nous pouvons avoir confiance en nous ! L’argent peut être donné en salaire plutôt qu’en primes exonérées.
Cette augmentation permettra à des collègues de rester dans l’entreprise, à d’autres de venir : des contrats supplémentaires pourront ainsi être obtenus, nos conditions de travail pourront s’améliorer, l’entreprise pourra se développer.
C’est un choix de politique de développement. A nous d’imposer ce choix qui va dans notre intérêt et dans celui de l’entreprise !
La délégation SUD-Rail sera à Paris le 23 janvier. On est en droit d’espérer qu’elle y soit reçue par la direction. D’où l’importance d’un rapport de force important sur les trois premiers jours du mouvement ! Si la participation est massive sur ces trois premiers jours, la direction sera contrainte de trouver un accord de fin de grève dès le 23 janvier !
Toutes et tous en grève les 20, 21 et 22 janvier ! Soyons le plus nombreux possible !