Dans le cadre de la 10^ème jour­née natio­nale de grève inter­pro­fes­sion­nelle, appe­lée ce mar­di 28 mars par l’ensemble des confé­dé­ra­tions syn­di­cales de salariéEs, concer­nant le pro­jet de contre-réforme du sys­tème de retraites vou­lu par Macron et son gou­ver­ne­ment, SUD-Rail Captrain appelle les salariéEs de l’entreprise à la mobi­li­sa­tion, par la grève, du 27 mars à 0h jusqu’au 29 mars à 24h, et par la par­ti­ci­pa­tion aux mani­fes­ta­tions de rue le 28 mars, pour reven­di­quer le retrait de ce pro­jet néfaste.

Un pou­voir à l'agonie !

Alors que la motion de cen­sure mise au vote à l’Assemblée natio­nale a échoué à 9 voix près le 20 mars, que la loi régres­sive de contre-réforme du sys­tème des retraites est donc consi­dé­rée comme adop­tée, ce sont plus de 3 mil­lions de per­sonnes qui ont à nou­veau bat­tu le pavé dans tout le pays le 23 mars, pour l’une des mobi­li­sa­tions les plus mas­sives depuis le début du mou­ve­ment social.

Avant de pou­voir être pro­mul­guée pour une entrée en vigueur, la loi doit à pré­sent être vali­dée par le Conseil Constitutionnel. Le mou­ve­ment social, qui a repris de la vigueur et du nombre, entre dans sa phase décisive.

Le pays est en ébul­li­tion ! Partout, des résis­tances et des soli­da­ri­tés s’opèrent, contre les réqui­si­tions, contre les atteintes au droit de grève, alors que quatre raf­fi­ne­ries se sont mises à l’arrêt et deux tournent au ralen­ti sur les sept que compte la métro­pole, la jeu­nesse a rejoint le mou­ve­ment, les grèves recon­duc­tibles reprennent ou se main­tiennent dans bon nombre de sec­teurs, des patrons alertent les minis­tères, l’unité syn­di­cale est intacte, des mani­fes­ta­tions non décla­rées se tiennent tous les soirs dans les prin­ci­pales villes, des actions et des blo­cages ont lieu quotidiennement.

Face à cette effer­ves­cence popu­laire qui exprime clai­re­ment son rejet de cette loi, le pou­voir est à l’agonie. Preuve en est ces der­niers jours : le recours aux vio­lences poli­cières, au matra­quage des manifestantEs et des gré­vistes, aux empri­son­ne­ments, à la répres­sion géné­rale. C’est la seule réponse d’un pou­voir qui a per­du toute légi­ti­mi­té démo­cra­tique, et qui pense pou­voir s’imposer par la force armée, faute d’accepter la défaite. Le mépri­sant et violent Macron, qui pense avoir rai­son seul contre tous, est le seul res­pon­sable du désordre social actuel et à venir. Son choix poli­tique d’enflammer le pays, au lieu de l’apaiser en aban­don­nant son pro­jet, est irres­pon­sable. Il y a une seule urgence : que Macron retrouve la rai­son et fasse reti­rer cette loi sans délai ! Imposons-le par le nombre et la détermination !

Tenir bon jusqu'à la vic­toire prochaine !

Il vaut mieux jeter toutes nos forces dès main­te­nant, alors que Macron est plus iso­lé que jamais et que la popu­la­tion est mas­si­ve­ment impli­quée, plu­tôt que d’attendre l’hypothétique ouver­ture d’un Référendum d’Initiative Partagée dont l’achèvement du pro­ces­sus pren­drait presque deux ans… Tout le monde sent bien que le pou­voir peut plier à tout moment, tant la mobi­li­sa­tion est his­to­rique, mas­sive et pérenne. Tout le monde le sent : nous pou­vons gagner ! Il faut donc tenir bon jusqu’au der­nier moment, jusqu’à la vic­toire prochaine !

C'est le moment de mas­si­fier encore ce mou­ve­ment, d’être encore plus nombreux/ses dans la rue, jusqu’au der­nier moment !

SUD-Rail Captrain appelle à la grève dans l’entreprise du lun­di 27 mars à 0h jusqu’au mer­cre­di 29 mars à 24h, et à rejoindre les mani­fes­ta­tions locales le 28 mars !